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Interrégion Jeunes, un concept mort né ? C'est l'impression qu'on pourrait avoir à l'issue de cette épreuve Interrégion de Jeunes qui se déroulait ce week-end au Lac Blanc en Alsace sous l'égide du Comité d'Alsace. Toutes les organisations ne sont pas parfaites, et chaque organisateur qui lira cet article, sait en toute humilité ne pas avoir toujours tout réussi et qu'il y a toujours des choses qui dérapent dans une compétition. Mais franchement là c'était le bouquet ! Car lorsqu'on touche à ce qui fait le fondement de la compétition, c'est à dire le respect du règlement, on se plante bel et bien. Et là, nos amis Alsaciens ne nous ont pas donné une belle image de leur sportivité. Tout avait mal commencé. Quand Thierry Nuninger, Président de la Commission Régionale VTT Alsace, nous accueillit pour cette "Première Interrégionale Jeunes", nous avons tiqué. Première de quoi ? La première des Interrégions Jeunes des Comités de l'Est ? Certainement pas, c'était au Mont Moret en 2002. La première de l'année ? Non plus, c'était à Vienne-le-Château le 18 mai dernier, mais ça visiblement le Comité d'Alsace l'a oublié ou plutôt évité, n'ayant pas daigné répondre à notre invitation. Donc c'était la première Interrégion se déroulant au Lac Blanc. Voilà, le cadre est fixé. Première surprise : on refuse ou plutôt on écarte poliment les commissaires extérieurs, comme Marie Jo Choudey du Comité de Champagne, pourtant convoquée ce jour là pour officier sur cette compétition. Il est vrai qu'il est ainsi plus facile de gérer sa compétition lorsqu'on est en cercle connu. Pourtant un oeil extérieur n'aura pas fait de mal pour éviter les désagréments qui vont suivre. Deuxième surprise : les résultats
de la CO (Course d'Orientation). C'est une course aux points avec temps
limité. Chaque coureur a 1h pour trouver un certain nombre de balises,
chaque balise comptant pour des points proportionnels à la difficulté
pour localiser la balise. Une fois le temps écoulé, le coureur
perd le bénéfice de ses points, 2mn de retard lui ôtant
le bénéfice de 2 points. Toute la stratégie de course
tient donc dans cette limite de temps qui incite le coureur a privilégier
les balises "fortes" tout en rentrant dans la limite des 1h. Troisième surprise lors du Trial : même
si la compétition s'est déroulée sans encombre et
que les zones étaient d'un bon calibre, nous avons vu bon nombre
de compétiteurs délaissant leur vélo de X-Country
pour faire leurs zones au guidon d'un VTT de trial spécialement
équipé pour ce genre d'épreuve. Chacun sait que le
règlement TNJV n'autorise qu'un vélo pour toutes les épreuves
: X-Country, Orientation, Descente et Trial (article 9.1 du règlement
officiel TNJV 2003). Seules sont autorisées des modifications mineures
(pneus, pédales,...). Chacun sait également, qu'il n'y a
pas photo entre un VTT de trial et un VTT de X-Country. Le vélo
de trial est plus maniable, la garde au sol est plus haute, le vélo
est plus court, plus nerveux et plus rigide pour donner les impulsions
et contrôler ses trajectoires. Quatrième surprise, c'est celle du X-Country. Quand on pense qu'on fait 300 bornes pour rejoindre un des plus beaux massifs montagneux, un cadre idéal pour le VTT, et qu'on cantonne les coureurs sur un chemin de 3 mètres de large, c'est vraiment du gâchis. Pas un seul singletrack, pas une seule portion technique, pas un seul caillou ou une branche à sauter. Quel dommage! Certes là, le règlement a été respecté, mais je vous renvoie à l'article 12.1.1 du TNJV, cela se passe de commentaires : "Le parcours devra présenter une variété de terrains capable de mettre en valeur les qualités techniques des participants". Il s'agissait surement de mettre en valeur les qualités des gros rouleurs du coin. (zut j'avais dit sans commentaires ;-) Enfin, nous terminerons par cette remise des prix qui a clôturé le week-end sur une bien mauvaise note. On appelle le podium évidemment, puis on cite les 12 suivants. Dommage pour les autres, vous ne connaitrez pas votre classement. Ici seulement les 15 premiers ont la considération des organisateurs. Et que penser du mode de calcul des points qui nous semble bien nébuleux. Car comment expliquer qu'un jeune Pupille qui n'a pas couru la CO, se retrouve devant des jeunes ayant couru les 3 épreuves, avec qui plus est des résultats corrects ? Là aussi, le mode de calcul doit être typiquement Alsacien. Alors bien sûr, tout ceci n'est pas vital.
C'est la réflexion qui a été faite par une des organisatrices
: "Ce n'est pas vital". Je suis d'accord. Personne n'est mort
bien heureusement ;-) Nous n'avons pas la prétention d'être meilleurs, mais nous souhaiterions au moins que les jeunes soient traités dans la plus stricte équité, et que nos organisations soient respectées et considérées. Lorsque nous avons organisé cette année à Vienne-le-Château la 1ère manche de ce fameux Trophée Interrégion, la Champagne-Ardenne a été totalement ignorée. Pourtant nous avions fait les choses en grand : un vrai parcours de X-Country, un mini-tracé de coupe du monde avec tous les ingrédients du VTT, portions roulantes, sentiers sinueux entre les arbres, dévers techniques, descentes rapides, montées raides, descentes techniques ; de belles zones de trial en nombre suffisant, 4 par catégories ; un site complètement adapté pour l'accueil des familles et des coureurs, avec un grand parc arboré et fleuri pour passer la journée et pique-niquer dans les meilleures conditions, et des bâtiments adaptés pour favoriser l'accueil des compétiteurs. Tout ceci n'a pas suffit pour attirer la grâce des comités voisins. Qu'on ne nous dise pas que la durée sur
1 jour de cette épreuve constituait un obstacle. Je ne vois pas
comment un jeune Alsacien ou Franc-Comtois, au collège le samedi
matin, pourrait être à 14 ou 15h en plein coeur de Champagne
pour participer à une compétition. D'autre part nos amis
routards font bien parfois 300 bornes pour aller courir 45mn. Si on ne veut pas que ce concept meure avant même
d'avoir existé, il faut lui donner du sens : Ce sont des pistes d'actions que nous souhaitons voir étudier au plus tôt par chacun des Comités. Philippe BAUMEL |
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droits réservés 1996-2002 © ASPTT Châlons-en-Champagne
- réalisation Philippe
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