compétitions Lorrain et Lhotellerie comblés

Lorrain et Lhotellerie comblés

La Champ'Ard'Aisne avait plusieurs cartes à jouer chez les jeunes.
Le cadet Geoffrey Lorrain et le junior Clément Lhotellerie l'ont comblée mais tous ses autres espoirs ont été déçus. et plus particulièrement les Espoirs.
Le premier « régional » à entendre la Marseillaise a logiquement été l'Ardennais du VC La Pomme Marseille Clément Lhotellerie, incontestable et incontesté n° 1 tricolore de sa catégorie.
Le vainqueur du Challenge national, ainsi que de chacune des trois manches, et champion en titre n'a laissé sa (première) place qu'à peine un tour au Nordiste de l'UC La Capelle Damien Robert.
« Je n'ai pas pris de risques au départ et j'ai attaqué au premier faux plat », expliquait « maître » Lhotellerie.
Le Marseillais de Charleville-Mézières conduisait ensuite la course comme à son habitude, creusant l'écart puis le gérant, pour s'imposer avec près de deux minutes d'avance sur son camarade de club Jonathan Lopez et l'Aquitain Tony Huet (AS Testerine). tandis que le Thiérachien Damien Robert échouait au pied du podium. Le Capellois a pourtant occupé la deuxième place jusqu'à la quatrième et avant-dernière révolution. avant de craquer dans l'ultime, « dans la partie technique ».
« J'ai fait le départ comme je le devais mais j'en ai peut-être fait un peu trop après », regrettait l'ancien Ternois : « Ca peut arriver de « coincer » mais c'est quand même bête de finir quatrième après avoir été presque tout le temps deuxième. ».
Clément Lhotellerie a atteint son « premier objectif de la saison ». en attendant le second avec le championnat du monde à Pontchâteau à la fin du mois.
De son côté, Geoffrey Lorrain (ASPTT Châlons) a également confirmé qu'il était bien le patron chez les cadets.
Comme au Challenge national, le Marnais a succédé au palmarès du championnat à Yannick Martinez (Montrichard VC), camarade de club d'un certain Emmanuel Magnien.
Villa « dégoûté »
Pour ce nouveau duel, ça allait être à chacun son tour en tête : le premier ainsi que le troisième et dernier pour le Champenois, seulement le deuxième pour un Orléanais qui reconnaissait la supériorité de son rival : « Geoffrey est plus fort ».
Une confirmation mais aussi une revanche pour Lorrain, à qui les championnats de France n'avaient pas vraiment réussi l'an passé : « Je m'étais complètement loupé à Nommay (40e) ; je n'avais pas aimé le parcours, je n'étais pas bien et j'avais crevé. Et, j'étais également « passé à côté » des France de VTT ». Entre les juniors et les cadets, l'enthousiasme champardennais a été douché chez les Espoirs, sous une pluie alors battante.
Pourtant, Aurélien Boistay (EC Fumay) était le premier en action au départ puis était « relayé » par le champion de France juniors 2002 Romain Villa (ECV Boulzicourt), qui remontait jusqu'à la deuxième place, derrière le leader de la première boucle Julien Belgy (Cycle poitevin).
Et, dans le deuxième tour, Fabien Bourly (AC Bazancourt-Reims) faisait également partie des huit hommes regroupés en tête.
Mais, un moment en troisième position, le tenant du titre ne pouvait plus suivre le rythme à la fin de la troisième des cinq révolutions après l'accélération décisive de celui qui allait lui succéder, le Normand Stéphane Belot (VC Saint-Lo-Pont-Hebert) : « J'étais un peu juste », avouait le Marnais, qui « relevait » de chute à Beuvry (Nord), dont il a conservé des points de suture à la lèvre, et qui n'a « pas bien pu rouler » la semaine dernière.
Et, lorsque Romain Villa changeait de vélo, il se retrouvait avec des « pneus pas gonflés » : « J'ai perdu 45 secondes, un handicap que je n'ai pas pu surmonter. Je suis dégoûté car j'aurais pu être dans le coup pour le podium ».
Résultats : Bourly terminait 7e, devant Villa (8e) et derrière le Picard Sébastien Minard (CC Nogent-sur-Oise), 5e et également déçu.

Sébastien Hénot - L'Union Presse (12 janvier 2004)